top of page
Photo du rédacteurMyriam Berthou Ynesta

L’erreur de croire que ce qui vient de se passer, est la cause de la colère de ton enfant.

Je vais te raconter l’histoire d’une petite fille qui est venue me voir. Cette petite fille avait 5 ans, elle faisait beaucoup de crises de colère au moindre « non » de ses parents, à la moindre frustration jusqu’à taper ses parents ou balancer des objets contre les murs. Ses crises étaient très violentes et ses parents étaient inquiets. Ils avaient l’habitude de discuter avec elle, ils étaient bienveillants et essayaient d’appliquer les principes d’éducation positive. Et pourtant, cette petite fille était toujours dans cette colère très violente, elle recevait des tempêtes émotionnelles régulièrement.



Si ses parents n’avaient rien fait ?

Ces crises auraient continué. Cette petite fille aurait continué à vivre dans le mal-être, elle aurait été de plus en plus en colère. Elle aurait peut-être fini par devenir violente même à l’école, En révolte contre la terre entière. Elle aurait fini par se faire rejeter et être de plus en plus dans le mal-être. Ses parents auraient fini épuisés et désemparé et eux aussi en colère à finir par se disputer entre eux.

Heureusement ils ont fait le choix de venir me voir.


Lorsque cette petite fille est venue me voir avec sa maman, nous avons pris le temps de bien discuter. J’ai demandé à cette petite fille : « Dis-moi pourquoi te sens tu en colère ? Elle m’a dit : « Je ne sais pas. » Alors je lui ai demandé : « est ce qu’il s’est passé quelque chose qui n’est pas agréable pour toi ? Elle m’a dit : « Le chat est mort et je suis triste » Elle m’a dit qu’elle ne savait pas trop si c’était la raison de sa colère.


Ensuite, j’ai discuté avec sa maman et je lui ai demandé. Si effectivement il s’était passé quelque chose dans la famille. Pour que cette petite fille soit en colère. Elle m’a dit effectivement que le chat était mort. Mais aussi PAPI. En effet, cette femme avait perdu son papa. Et ça avait été très dur pour elle. Elle avait beaucoup pleuré. Elle avait aussi ressenti effectivement de la colère.

Alors ? J’ai demandé à la petite fille. Ce qu’elle ressentait par rapport à PAPI ? Elle m’a dit qu’elle était très triste que PAPI soit parti.


Je savais que cette maman discutait beaucoup avec sa fille, mais je lui demandais si elle avait pris le temps d’exprimer de façon sincère les ressentis qu’elle avait eus Quand son père était décédé. Elle m’avait dit qu’elle en avait discuté effectivement. Mais qu’elle n’avait pas dit ce qu’elle avait ressenti elle aussi.


À la fin de la séance, j’ai conseillé à cette maman les fleurs de Bach qui correspondait au besoin de son enfant, mais je lui ai aussi conseillé de prendre du temps avec sa fille, de pouvoir rediscuter de PAPI, mais aussi du chat. De parler sincèrement avec des mots simples de comment elle avait elle aussi vécue les choses.


J’ai revu une 2e fois cette petite fille, sa maman m’a dit que tout avait changé. Certes, elle montrait toujours qu’elle n’était pas d’accord, mais c’était complètement différent. Elle avait l’impression qu’elle était moins révoltée, comme s’il y avait eu un apaisement. Nous avons souhaité prolonger le travail avec un nouveau flacon de fleurs de Bach pour assurer l’apaisement de cette petite fille.


Pourquoi je te raconte cette histoire ?

C’est pour que tu comprennes que, quand ton enfant à tendance à être en colère souvent, ça ne veut pas dire que ce soit juste parce que tu lui refuses une glace de chocolat à 15h de l’après-midi. Mais qu’il y a peut-être, une colère enfouie que toi tu ne vois pas. Et parfois ce n’est pas aussi évident qu’un décès.

C’est aussi ça, tout l’intérêt de faire appel à l’aide.

7 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comentarios


bottom of page